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Pourquoi faut-il préparer l’expertise en amont et ne pas vous y rendre seul ?


Les préjudices qui ne sont pas retenus lors de l’expertise ne seront, le plus souvent, pas indemnisés.

L’expertise médicale doit donc être préparée en amont et il est impératif que vous y soyez assisté d’un avocat spécialisé et d’un médecin conseil formé à l’expertise de dommage corporel qui sauront vous rassurer et défendre vos droits.

"L'assistance par un médecin conseil est un droit. Même si vous avez initié la procédure seul(e), n'hésitez pas à faire appel à un avocat spécialisé qui veillera à ce que vous soyez assisté(e) d'un médecin conseil lors de l'expertise"..
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Avant l’expertise, votre avocat s’assure que l’expertise sera réalisée
par des professionnels compétents au regard de votre dommage.


Selon le type d’accident et de dommage, la spécialité de l’expert, médecin conseil du régleur ou expert judiciaire, et le contenu de la mission d’expertise sont cruciaux et ne doivent pas être imposés par la partie adverse.

  • Selon le type de dommage, des questions particulières doivent être abordées lors de l’expertise pour permettre une prise en compte au plus juste des besoins en lien avec le handicap généré par l’accident.
  • Si le professionnel désigné pour vous examiner n’est pas compétent ou si la mission d’expertise ne correspond pas à votre dommage, l’expertise risque d’être incomplète et ne permettra pas une indemnisation intégrale de vos préjudices.

Votre avocat transmet votre dossier à un médecin-conseil compétent qui interviendra uniquement dans votre intérêt.

  • Les frais de ce médecin peuvent être pris en charge en tout ou partie par votre protection juridique, et vous seront le plus souvent remboursés en fin de procédure.
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Votre avocat prépare le rendez-vous d’expertise avec vous.


  • Il veille à la communication des seules pièces indispensables à l’expertise, l’échange des pièces ne devant intervenir que par son intermédiaire.
  • Il échange régulièrement avec vous pour avoir une connaissance précise de l’impact de l’accident sur votre vie sociale, familiale, professionnelle et personnelle, ainsi que sur celle de vos proches.
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Le jour de l’expertise, votre avocat et votre médecin conseil
veillent à ce que tous vos préjudices soient reconnus.


Il est fort probable que vous ne sachiez pas quels éléments doivent être pris en considération pour chacun des postes de préjudice. Encore aujourd’hui, certains postes de préjudices sont volontairement écartés par les experts qui limitent leur reconnaissance sur la base de considérations personnelles inadéquates.

  • Ainsi, par exemple, l’aide familiale ne doit pas être exclue de l’évaluation des besoins en tierce personne. De même, lorsque la victime a des enfants en bas âge, et quand bien même l’autre parent serait présent pour s’occuper des enfants, il convient de prévoir l’indemnisation d’une aide à la parentalité pour suppléer le parent invalide temporairement ou définitivement. Enfin, les victimes accidentées en bas âge ou au contraire âgées, ne doivent pas voir leurs besoins en tierce personne limiter en raison de leur état, réel ou supposé, de dépendance.
  • Le préjudice d’agrément ne peut être exclu au seul motif que la victime s’adonnait à ses activités de loisirs en dehors d’un club. Tous les loisirs doivent être pris en considération, mêmes les activités peu habituelles.
  • Le préjudice sexuel ne peut être écarté au seul motif que la victime a pu avoir un enfant après l’accident, car ce poste de préjudice ne se limite pas au seul préjudice de procréation.